Le président du conseil départemental des Hauts-de-Seine sera ensuite inhumé à Antony, entouré de ses proches.
Les obsèques de Patrick Devedjian, président (LR) du conseil départemental des Hauts-de-Seine, décédé dans la nuit de samedi à dimanche à l’hôpital d’Antony des suites du Covid-19, auront lieu ce mercredi à Paris.
C’est à la cathédrale Sainte-Croix-de-Paris-des-Arméniens, dans le quartier du Marais (IIIe), qu’aura lieu la cérémonie religieuse, en présence d’une vingtaine de personnes seulement, comme l’exigent les recommandations du Haut conseil de la santé publique. Seuls quelques très proches de l’ancien ministre pourront donc être présents au côté de son épouse Sophie Devedjian et de ses enfants.
Le choix du lieu de culte arménien résonne comme une évidence, tant Patrick Devedjian était fier de ses origines, lui le fils d’un ingénieur ayant fui le génocide. Lui qui n’a eu de cesse de militer pour la reconnaissance politique des événements. Lui qui était de toutes les commémorations et inaugurations, comme ce dimanche d’avril 2015, au parc de Sceaux. Un siècle après le début du génocide, Patrick Devedjian y avait inauguré une sculpture. « Il n’y a rien de pire que l’effacement de la mémoire », soulignait-il ce jour là.
«Il y avait tellement de gens à mon enterrement que j’ai décidé de ne pas m’y rendre»
Après les obsèques, Patrick Devedjian sera enterré au cimetière d’Antony, la ville dont il a été maire entre 1983 et 2002. Les nombreux hommages viendront ultérieurement, quand la France pourra retrouver un semblant de vie normale. La disparition brutale du président du département a suscité une onde de choc dans les Hauts-de-Seine et nombreuses sont les communes qui réfléchissent déjà aux lieux à baptiser en sa mémoire.
« Il y avait tellement de gens à mon enterrement que j’ai décidé de ne pas m’y rendre », plaisantait Patrick Devedjian, en 2011, après des élections cantonales où l’on avait tenté de lui ravir son siège à la tête du département. Une phrase qui lui avait alors valu le prix de l’humour politique.
« Elle résonne tristement aujourd’hui », expliquait dimanche André Santini, maire (UDI) d’Issy-les-Moulineaux qui partageait avec le président du département ce goût des bons mots. Mais comme tous les élus des Hauts-de-Seine, qui ont unanimement salué sa mémoire, tous auront à cœur de concrétiser cette phrase. Plus tard.
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