Apres une longue séparation de trente sept ans, Marten Yorgantz de retours a Ýstanbul, a été accueilli par cette ville et ses habitants dont il a toujours porté la nostalgie dans son coeur. En quatre jours, il a charmé tous ceux qui l’aimaient, par quatre concerts avec son enerjie intarissable et sa performance.
Le premier concert a été donné samedi dernier a l’hopital Armenien Surp Prgitch, dans Karamanukian: Hospice pour les femmes et aux pensionnaires de Hintlian.
Yorgantz a vécu des moments plein d’emotion. Ýl a distribué lui-meme les chocolats apportés de Paris aux malades, aux viellards.
Ýl a réussi a faire oublier la tristesse et la mélancolie aux habitants de l’hopital qui ont accompagné ses chansons soit par les paroles soit par les applaudissements.
Samedi soir eut lieu “Le Grand Rencontre” au restaurant Gunay. Les démonstrations de sympathie des convives ont motivé pleinement Yorgantz qui a chanté quatre heures essayant ainsi de rattraper les années perdues.
Les organisations tres reussi de “Þiþli Spor Kulübü” et la performance de Yorgantz ont crée une soirée longtemps inoubliable. Les chansons nostalgiques ont emporté les auditeurs vers un tunnel de temps.
A toute occasion, Yorgantz, a présenté ses remerciements au Club Þiþli, au 2e. Directeur Raffi Kasparian specialement et au journal AGOS pour son support.
Le troisieme concert eut lieu Dimanche soir a Kumkapi dans la Salle Kazaz Artin Amira. La foule qui a rempli la grande salle, a accompagné “Kotchari” se tenant les mains.
Jeunes et vieux ensemble ont dansé avec les chansons de Yorgantz. La surprise de la soirée ou l’entrée était libre, était le solist Dinçer Erdoðan qui a travaillé avec Marten Yorgantz dans le groupe “Mavi Çocuklar” et le basse gitarist Haluk Hancý qui ont pris la scene et accompagné le chanteur renommé.
Le duo, avec Bartev qui a été aux coté de Yorgantz pendant les deux concerts “Yerevan-Erebuni” a été beaucoup applaudi par les spectateurs.
Le musicien Arménien Achod Parsekhian qui accompagne Yorgantz depuis de longues années a été le héros principale des concerts par sa capacité extraordinaire et sa performance magnifiques.
D’autre part les membres de l’orchestre Arakast dont Herman a la guitare, Mgo a la batterie, Arda a la percussion ont accompagné le chanteur avec dextérité. Sera Yeundem du coeur Vartanants, Serjan Gazeroghlou du coeur Lousavoritch ont avec une seule répétition montré une pérformance vocale qui a été appreciée dans la foule.
Le dernier concert, le plus coloré meme a été realisé dans la soirée de Lundi a Ferikeuy dans la Salle Chirinoghlou. Aux eleves de premiere et deuxieme classe des écoles Ferkeuy, Sahakian, Mkhitarian et Esaian.
Yorgantz a chanté deux heures durant et dansé avec les enfants.
ÝMPRESSÝONS PATHETÝQUES
Marten Yorgantz le meme soir a la Radio Yacham avec Haiko Baghdat, a participé au programme “Seuzde Kalanlar”. L’artiste avant de retourner a Paris a été accueilli au restaurant Hamov ou tout en mangeant des dolmas et du mantý préparés avev soin, a partagé ses émotions.
Avant de venir en Turquie, precisant qu’il était tres ému, Yorgantz a longtemps resisté pour ne pas pleurer, de peur de laisser une impression pleurnichard. Et il dit avoir tenu sa parole sauf pour certains occasions.
Disant “ce sont mes ruelles” Yorgantz a confessé avoir parlé pendant une semaine tout ceux qu’il a approché dans la rue. Ýl a ajouté “Tout ça c’était par nostalgie c’était une semaine de reve. Je me suis giflé parfois pour me certifier que je suis a Ýstanbul. Je suis tres content de l’interet qu’on a montré aux concerts. Les jeunes m’ont adopté facilement. J’ai vécu des émotions differents a chaque concert entre la joie et la tristesse.
J’ai été tres heureux de savoir que les enfants connaissaient mes chansons. Je compose des chansons pour eux. comme “Ayp, pen, kim”. Ýls sont notre avenir, mon but est de les habituer a chanter en Armenien des leur jeunes ages.
L’ecole Mkhitarian est le lieu ou il a été le plus ému. “Je suis allé a mon école, j’ai parlé au professeurs. J’ai joué au ballon, j’ai parlé aux professeurs, j’ai mangé avec eux au refectoire. Dimanche matin j’ ai participé a la messe. L’immeuble a gardé son air authentique. La plupart des salles a été gardé comme au temps de mon enfance. Malheureusement la perte de certains religieux et professuers m’a peiné. Mais c’est la vie.
UNE SEMAÝNE COMME UN FESTÝVAL
“C’était une semaine magnifique. J’ai réalisé mon reve de longue date grace a vous famille AGOS et Club Chichli.
Les deux membres du groupe (Mavi Çocuklar) Dinçer Erdoghan et Haluk Hancý sont venus me faire une surprise extraordinaire.
Une derniere question posée a Yorgantz se rapportait a sa performance. Comment avait-il pu chanter quatre jours de suite, sans avoir la voix enrouée, sans perdre entrain. Yorgantz a bien précisé que le cas était du a la motivation et il a ajouté:
“Si je n’avais pas été tellement motivé j’aurais la voix enrouée le deuxieme jour. Mais il faut dire qu’en Arménie j’ai chanté avec mon orchestre de 40 personnes, chaque jour, a 8000 auditeurs. Certains jours ma voix a diminué mais j’ai continué. Ce que je veux dire c’est l’importance de la motivation. Et l’amour aussi… L’amour de l’art c’est autre chose.”
A la fin d’une semaine passé comme un festival, nous avons demandé a Marten Yorgantz avant de partir pour Paris, a l’aéroport, si cette semaine avait suffi pour diminuer le manque de tant d’années.
Les yeux se sont embuées apparement ce n’était pas suffisant. Ýl a prononcé en ce moment un proverbefrançais: “Ýl ne faut pas etre gourmand”, parce que je suis heureux de tant de sympathie. J’ai compensé en ces quelques jours ce qui m’a manqué trente années. Cela m’a donné une grande énergie. Avec cette force je vais composer de nouvelles chansons et je reve du jour ou je reviendrai vous les chanter.”
Au revoir Marten Yorgantz. Sois sur que ta ville, tes ruelles, ton peuple t’attendra impatiemment. A une nouvelle rencontre.
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