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ALORS QUE LA DIASPORA ARMENIENNE DEVRAIT AU CONRTRAIRE SOUTENIR l’ADHÉSION DE LA TURQUIE A L´UE …

par Raffi A. Hermonn (*)

Une partie des français d’origine arménienne, dépense activement son énergie physiques et morale pour «l’empêcher l’adhésion de la Turquie à l’UE» dans l’esprit «patriotique» et au nom «des droits de l’homme et de la démocratie» ! C’est triste de constater que les mêmes, restent silencieuses et évasifs face à la dure réalité de l’Arménie, qui pourrait, quelques éventuelle leçons à recevoir (malheureusement) même de la Turquie en matière de «liberté d’expression, torture, corruption, élections falsifiées, exécutions sommaires».

Il faut se demander dans quelle mesure ils investissent toute leur énergie, leurs capacités intellectuelles et matérielles pour sortir leur propre patrie et leur communauté de leur situation actuelle désastreuse, pour les rendre démocratiques. Comment croire alors aux revendications de «patriotisme» et de «défense des droits de l’homme» des Arméniens de France dans leur démarche contre l’adhésion de ce pays? D’ailleurs, si l’on regarde de plus près la Turquie, on s’apercevra que les personnes qui craignent l’adhésion de leur pays à l’UE et qui s’y opposent ouvertement ou secrètement, nourrissent les mêmes aspirations que ceux qui ont fait subir aux Arméniens l’enfer en 1915.

Les Arméniens qui s’opposent à la candidature de la Turquie, récompensent de ce fait l’esprit maléfique des descendants de ceux qui ont exterminé leurs propres parents. De même ils anéantissent les efforts des démocrates turcs, de ces véritables démocrates telle qu’Ayché Nour Zarakolou, la femme acclamée par la diaspora arménienne, qualifiée à juste titre de «mère courage turque» et son époux Ragep Zarakolou, qui, risquant leur vie, ont su mener un combat remarquable contre le tabou arménienne. Mais en Arménie on déclare haut qu«on préfère avoir une voisin membre de l’UE, plutôt que de la jetée par les Européens». C’est bien naturel, car même l’homme politique le plus conservateur de l’Arménie a la chance d’être dans son propre pays et ne fait pas partie de la diaspora. En d’autres mots, là-bas la raison remporte sur les sentiments.

La diaspora arménienne, entre le sentiment et la voie de la raison !

L’affirmation suivante est aussi valable pour tous les peuple vivant en Diaspora : «d’une façon générale les diasporas perdent leurs capacités d’initiatives et de projets tournés vers l’avenir car la raison cède sa place aux sentiments». Il s’agit là de la «spécificité de diaspora» ou de la «normalité» d’une situation anormale. Les gens de la diaspora ont une préoccupation bien spécifique que l’on ne rencontre pas chez leur compatriotes qui vivent dans leur propre pays: «La préservation de l’identité» qui devient ainsi la raison d’être de la diaspora, toutes générations confondues. Les gens se focalisent sur cette question et leur développement naturel passe au second plan. Mais «au pays» ce problème n’existe pas ce qui privilégie la raison.

N’y a-t-il aucun moyen pour les retrouver la voie de la raison ?

Nous pensons que neutraliser cet aspect négatif et revaloriser la vie en diaspora passe par l’ajustement des facteurs subjectifs et objectifs aux réalités d’aujourd’hui. Essayons à présent de survoler ces facteurs. Les facteurs objectifs sont profondément liés au degré

de transparence et à la dimension démocratique des politique élaborées dans le pays où

la diaspora vit. Par ex : En France Il s’agit de savoir comment les citoyens d’origine arménienne sont perçus ? Est-ce comme «une richesse pour la société» ou «comme un instrument» pour la politique étrangère ? Et même dans les deux cas, il s’agit de déterminer laquelle est prépondérante. Quant aux facteurs subjectifs, ils dépendent de la qualité des bases sur lesquels se reposent l’identité ? Si cette dernière est construite sur la base d«être victime d’un génocide» et par conséquent sur «un sentiment anti-turc et Turquie», on ne peut pas la considérer comme étant très saine car le jour où enfin la Turquie résoudra ce problème l’identité de la diaspora anéantie.

Nous pensons que, de la même façon que le modèle «d’Etat -Nation» évolue aujourd’hui vers un modèle «d’Etat démocratique», l’identité de la diaspora arménienne pour ne pas disparaître totalement dans le futur, devra elle aussi subir une bonne mutation. Nous sommes persuadé que la diaspora arménienne ne peut retrouver la voie de la raison qu’en ravivant la mémoire des «Schindler Turcs» qui ont sauvé leurs parents et en apportant aussi leur soutien aux «Zola Turcs» d’aujourd’hui. Personne ne peut faire oublier la crime faite par certains dirigeants afin d’exterminer tout un peuple, mais personne ne peut faire oublier non plus, au moment où l’Europe se découvre des sociétés multiculturelles, dans ce même pays des synagogues, des églises, des mosquées vivrent pendant des siècles côte à côte. Les Arméniens doivent, enfin gagner en maturité et ne plus être instrumentalisés par des Etats. Ces Etats peuvent s’affronter avec la Turquie aujourd’hui, pour lui déclarer son amitié demain. A la fin, c’est les Arméniens encore qui en pâtiront. Il faut suivre l’exemple de la Grèce qui tend la main de l’amitié.

La Turquie a commencé à fêler les tabous «chypriote» et «kurde», suivront sans doute l«arménien» et du «Karabakh». Mais tout cela ne sera possible que grâce à l’adhésion à l’UE, dans une partie de jeu où il n’y a pas de gagnant, si ce n’est l’Homme lui-même.

Dans le cas contraire c’est jusqu’aux pieds de la Tour Eiffel que la boue peut jaillira.

Dernier chose, peut être le plus important, les arméniens en Diaspora en soutenant l’adhésion de la Turquie à l’Union Européennes, vont, une fois pour toute, affirmer qu’ils appartient à ce pays, à la Turquie, même qu’on a été voulu de d’arracher de lui.

 

(*) Journaliste et chroniqueur, accrédité en France pour la presse arménienne et ainsi que la

      presse turque «Artý Haber», «Yeni Harman», «Nor Marmara» et «Hay Tert»

      Investigateur pour le dialogue démocratique entre les deux peuples, depuis 1993 grâce aux

      soutiens Ministère des Affaires Etrangères et ainsi que la présidence de la république de la

      France. 

      Ex collaborateur de CRDA (Centre de Recherches sur la Diaspora Arménienne) et

      Coorganisateur de premier colloque dans son genre, appuyé par le Ministère des Affaires

      Etrangères et la Présidence de la République, sur «Dialogue Arméno Turc», le 17 Juin

      2000 au Sénat, sous la présidence de Monsieur Christian Poncelet, et actuellement

      Fondateur et Porte Parole (Initiation pour le Mouvement de Dialogue Démocratique

      Arméno Turc) d«I.M.D.A.T.» (qui veut dire « S.O.S. en turc).

 

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